perte de cheveux

Souvent considérée comme un signe de virilité, la perte de cheveux est socialement assez bien supportée chez les hommes. Les restes sont souvent rasés et nous connaissons depuis longtemps les beaux chauves comme Yul Brynner.

Il faut tou­jours recher­cher des trou­bles de l’état de santé : une infec­tion de la peau, un choc émotif, une gros­sesse, des caren­ces nutri­tion­nel­les, un trai­te­ment de radio­thé­ra­pie ou de chi­mio­thé­ra­pie, etc.

Dans la plu­part des cas l’ori­gine est géné­ti­que et hor­mo­nale : c’est l’alo­pé­cie andro­gé­né­ti­que : chute de che­veux clas­si­que chez l’homme de 40-50 ans, mais elle peut aussi tou­cher les hommes plus jeunes et les femmes.

Traitement local de la cal­vi­tie
Le Minoxidil est une lotion à appli­quer sur le cuir che­velu. Son effet com­mence après 3 mois et s’arrête avec l’arrêt de l’appli­ca­tion. Elle doit être faite deux fois par jour. Il néces­site une contra­cep­tion chez les femmes.

Traitements géné­raux
Le Finastéride se prend par voie orale. L’évaluation de son effet sur la repousse ne peut être faite qu’après 6 mois. Son effet s’arrête avec l’arrêt du pro­duit. Il peut donner des trou­bles de l’érection. Il est inter­dit chez la femme en âge de pro­créer.

Mésothérapie
Mis à part les cas géné­ti­ques, la méso­thé­ra­pie semble donner de bons résul­tats. Elle consiste en l’injec­tion super­fi­cielle dans le cuir che­velu d’un mélange de vita­mi­nes et d’un com­plexe nutri­tif d’oligo-éléments sti­mu­lant et la repousse capil­laire.
Elle est sur­tout effi­cace pour sti­mu­ler la repousse après une chute de che­veux réac­tion­nelle suite à un accou­che­ment, une période de stress, de fati­gue ou de trai­te­ments anti­can­cé­reux.
Les séan­ces s’effec­tuent une fois par semaine pen­dant un mois et demi. Après quel­ques séan­ces, les che­veux ternes et fati­gués repren­nent rapi­de­ment du volume, de la tenue, du brillant. Cet effet est ren­forcé par de l’acide hya­lu­ro­ni­que rajouté à la solu­tion. Un entre­tien est sou­vent néces­saire tous les mois.
Il n’y a aucune contre-indi­ca­tion ni aucun effet secondaire à ce trai­te­ment. La tolé­rance est excel­lente. Dans les effets indé­si­ra­bles, un rash cutané a été décrit une seule fois chez un patient après la pre­mière séance et ne s’est pas renou­velé lors des séan­ces sui­van­tes.
Trois à quatre séan­ces suf­fi­sent à ralen­tir la chute, le cuir che­velu est plus sain, les sham­poings sont espa­cés.
Trois mois sont néces­sai­res pour voir une repousse signi­fi­ca­tive.
Mais en dehors des suites de gros­sesse où le trai­te­ment n’a pas besoin d’être pro­longé,

Toxine botu­li­que
On a rap­porté, aux Etats-Unis, des injec­tions de toxine botu­li­que, ass­co­ciées à de la méso­thé­ra­pie, avec un cer­tain succès.

Microgreffes de che­veux
Les micro­gref­fes de che­veux ou la chi­rur­gie de trans­po­si­tion peu­vent être utiles lors de trai­te­ments médi­caux trop contrai­gnants ou déce­vants. Après une séance de micro greffe de che­veux, il est conseillé de pra­ti­quer une séance de méso­thé­ra­pie par semaine pen­dant 5 semai­nes afin de sti­mu­ler la repousse.

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